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Le chat de Schrödinger
Un chat est enfermé dans une boîte particulière. Dans cette boîte, il y a un atome d'uranium radioactif et un détecteur conçu pour ne fonctionner qu'une minute. Pendant cette minute, il y a 50% de chance pour que l'atome d'uranium se désintègre en éjectant un électron et 50% pour qu'il ne se passe rien (d'après la théorie de la physique quantique). Si l'atome est désintégré, le détecteur va alors actionner la libération d'une fiole de poison. Rentrons le chat dans la boîte et déclenchons l'expérience. Après la minute écoulée, le chat est-il alors mort ou vivant ?
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Évidemment, il a 50 % de chance que le chat soit vivant et 50 % d'être mort.
Eh bien non, la physique quantique exprime un doute: elle vous dira que le chat, AVANT l'observation, est vivant ET mort à la fois!
Absurde! Et pourquoi ? L'état (vivant ou mort) du chat ne dépend en fait que de l'état (émission ou non) de l'atome d'uranium. Or la physique quantique affirme que l'atome d'uranium est un être quantique auquel est applicable le principe de superposition : c'est à dire que les particules atomiques peuvent exister dans plusieurs états superposés et simultanés. C'est à dire que l'atome d'uranium peut être à la fois intact et désintégré.
Cette analyse est paradoxale avec l'état physique du chat. Elle montre donc que la physique quantique relative à des particules microscopiques est inapplicable aux éléments macroscopiques.
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Le paradoxe d'Olbers
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